Une terre médiévale
Des pittoresques Gorges de l’Aveyron aux lisières de la Forêt de Grésigne, des vallons du vignoble Gaillacois aux verdoyantes vallées du Cérou ou de Bonan, le Pays de Vaour offre une grande diversité de paysages.
Ici, la nature joue l’exception pour le plus grand plaisir des amoureux de la faune et de la flore, et celui des amateurs de loisirs de pleine nature ou de sports à sensations fortes.
Ces paysages façonnés par l’homme et la nature au fil du temps portent encore l’empreinte de ceux qui les ont habités de la préhistoire à nos jours (grottes, dolmens, oppida, ponts, croix, lavoirs, fontaines, pigeonniers, moulins, chapelles…)
Nos charmants villages paisibles et parfois spectaculaires, séduisent les passionnés de vieilles pierres et de lieux chargés d’histoire (châteaux médiévaux, commanderie des templiers, castrum, églises, musée, site cathare…)
Vaour fût le siège de l’une des premières commanderies de Templiers. Vers 1160, les moines soldats, présents depuis une quinzaine d’années dans les environs, cherchent alors un lieu pour implanter le siège d’une commanderie et choisissent Vaour, carrefour routier des voies de Saint Antonin Noble Val à Gaillac et de Penne à Albi ; le site offrant une vue panoramique des monts d’Auvergne, aux Pyrénées et des Cévennes aux plaines de l’Albigeois. Cette commanderie fortifiée comprenait plusieurs corps de bâtiments disposés autour de deux cours intérieures.
A la sortie de Vaour, en direction de Saint Antonin Noble Val, l’un des plus grands dolmens du Quercy prône au milieu de ce carrefour, témoin des peuples passés.

probablement pour éviter les dégâts des crus de la rivière.
Il est constitué de maisons construites en belle pierre du Pays. L’église saint-Médard est située au centre du village, son clocher détruit par la foudre a été reconstruit en 1884.
A 50 mètres du village sur la route de Vaour on trouve un très beau lavoir datant de 1894, rappelant le temps passé où les lavandières de Marnaves venaient laver leur linge et échanger quelques impressions.
Milhars est un petit village médiéval essentiellement organisé pour contrôler l’entrée des vallées du Cérou (passage entre le Quercy et l’Albigeois) et du Bonnan (accès à la Grésigne).
Côté pierres, il s’agit de constructions en escargot, accrochées sur un modeste éperon rocheux en contrebas d’un château féodal restauré en 1630. On le dénomme souvent « village des murs ».
De pittoresques vestiges témoignent de son riche passé : remparts en fer à cheval avec de beaux arcs de décharge et portes fortifiées.
Penne village de charme,
dénommé le nid d’aigle ou la citadelle du vertige, se dresse telle une sentinelle muette
au-dessus des Gorges de l’Aveyron, entre Albigeois,
Quercy et Rouergue.
Ce castrum construit sur un éperon rocheux, dominé par les ruines d’un château cathare est un lieu dont les origines côtoient celles de l’humanité.
Dans le village de Roussayrolles, la petite église de Notre Dame de Roussayrolles (édifice du XIIIème siècle) abrite depuis 1952 des fresques de l’un des grands maîtres de l’icône, Nicolaï Greschny.
Les Greschny appartiennent
à une lignée d’iconographes et de fresquistes du XIVème siècle qui se transmettent leur tradition
de père en fils.
Saint-Michel-de-Vax

Le premier seigneur de la Combe de St Michel fut le Sir Caussae ou Caussac.
Le château construit sous Blanche de Castille (entre 1200 et 1250) fut à l’origine de la construction du village.
C’était une forteresse flanquée de quatre tours. Le seigneur Lacombe St Michel y naquit en 1753 et y mourut en 1812